, l'émissaire américain, "mais nous ne ferons pas tout tout seuls".
Sur le même sujet
L'Amazonie, "poumon vert" le plus efficace des forêts mondiales
Evolution des précipitations pour 1 °C de plus
Les glaciers de la péninsule Antarctique menacés
"La politique environnementale de Bush consistait à satisfaire le lobby énergétique"
Ils se bougent pour la planète
Edition abonnés Dossier : La pollution high-tech
"Nous ne pouvons pas chevaucher seuls le cheval blanc et tout régler (...). "L'enjeu fondamental sera de réfléchir aux actions que pourront conduire la Chine et les pays en développement", a-t-il ajouté dans un appel direct au pays le plus peuplé au monde.
Jusqu'à présent, seuls les pays développés sont soumis aux contraintes de réduction du protocole de Kyoto (sauf les Etats-Unis qui ne l'ont jamais ratifié). Mais cette fois les grandes économies émergentes sont appelées à s'engager sur des politiques qui ralentiraient l'envolée de leurs émissions.
UN PLAN EUROPÉEN PLUS AMBITIEUX
Les pays européens souhaitent parvenir à un accord ambitieux, comprenant une baisse de 30% des émissions de gaz à effet de serre en 2020. Barack Obama a annoncé qu'il entendait ramener en 2020 les émissions américaines à leur niveau de 1990, soit une baisse de 15 % comparé à aujourd'hui.
Todd Stern a estimé dimanche que cette baisse de 15 % coûterait comparativement aussi cher aux Etats-Unis qu'une baisse de 30 % en Europe, et a laissé entendre qu'il s'agirait déjà d'un progrès considérable.
MARQUER LA RUPTURE AVEC LES ANNÉES BUSH
Todd Stern, qui conduisait la délégation américaine sous Bill Clinton en 1997, lorsque le protocole de Kyoto avait été conclu, a surtout souhaité se démarquer de la position tenue par les Etats-Unis durant les deux mandats de George W. Bush. "Nous ne doutons pas du changement climatique, nous ne doutons pas de l'urgence, nous ne doutons pas du défi qui nous attend", a-t-il déclaré.
Sous la présidence Bush, la lutte contre le réchauffement climatique avait été quasiment abandonnée par l'administration américaine, le président considérant que la preuve du rôle de l'homme dans les changements de climat n'avait pas été apportée.
Le protocole de Kyoto avait été signé par Bill Clinton mais n'avait jamais été ratifié par le Parlement américain. La première phase d'engagement de Kyoto expire en 2012, et l'accord de Copenhague, dont les négociations se dérouleront en décembre, doit assurer la relève.
------------------------------------...
- Sunday in Bonn under UN supervision , in the course of the first round of negociations that will lead to the next phase of the Kyoto protocole , and in order to prepare what will become the Copenhague agreement that should take place next december on climate changes , the US sent a strong signal to China asking them and other emerging countries to reflect on actions they could undertake to participate to the reduction of their own CO2 emissions .
- In short the article underlines the recognition by the US of the reality of climate changes and it's will to attain a 15% reduction of their emissions by 2020 equivalent to the 1990 US emissions level .
- While europeans aim to reduce their emissions by 30% in 2020 .
- Todd Stern former chieff of delegation in Kyoto in 1997, under then president Clinton ,who signed the agreement that never was ratified by Congress , considers a 15% reduction by the US will cost as much to them as the 30% reduction, European aim at .
- Under the present agreement coming to term in 2012, only developped countries have to comply, and some of them particularly the US would like emerging countries ( China India others as well ) to share the economic burden to industries for having to comply and adjust .
------------------------------------...
More arguments in favor of investing in alternative energy future such as : -APV - Day4 Energy -HEV-US (expecting $US 480 million from energy program in 2009) -WND and so many others, if they can weather the finacial storm .